- Mon ancien voisin d'en face : un homme doux, qui parlait avec un fort accent polonais ce qui faisait que je comprenais quasi-rien à ce qu'il disait, mais je ne l'ai jamais vu être méchant.
- Un gradé bon vivant du 57 RA, marié, père de 2 enfants, décédé en moto pendant mon service militaire.
- Les enfants qui n'ont pas eu la chance de Chiara (cf Tout n'est pas "normal"). Je pense souvent à eux.
- Cet élève du LEP d'Algrange qui s'est jeté du haut des escaliers de secours de l'hopital (ces escaliers m'ont interpellé le mois dernier).
- Les anciens propriétaires de la maison où je réside actuellement (parce que là aussi il y aurait de quoi faire un article entier sur la façon dont nous sommes devenus propriétaires).
- à ces petits partis trop vite (quelqu'en soit la raison : erreurs de jeunesse, dérèglement de de la nature, accidents, ....).
Je m'attarde quand même sur cette dernière catégorie, parce qu'elle me remue les tripes particulièrement. Dans mon entourage, j'ai eu vent de quelques erreurs de jeunesse d'hommes et de femmes qui ont abrégés la vie d'autrui. Je ne les juge pas, je ne suis pas dans les situations dans lesquelles ils étaient peut-être. Je me mets simplement à la place de cette petite vie, pour voir si moi, j'aurais eu la force de pardonner. Je me mets aussi à la place de l'un et de l'autre qui a du faire ce choix d'abréger l'existence de l'un et de l'autre, et du poids qu'il a du (et dois certainement encore) porter.