- celle d'être complice du cadeau de la fête des mères. La première fois que Chiara m'a récité le poème pour l'occasion, j'en avais les larmes aux yeux. Un petit bout de femme de 3.5 ans prendre dans sa main, le support où était écrit celui-ci, et le déclamer avec tant de naturel en faisant comme si elle le lisait (non, ce n'est pas parce qu'il était question de chocolat et de nougat que cela m'a touché). Alors je m'imaginais déjà la réaction de la maman en question à l'écoute de ce beau poème.
- celle de la détente, en se prenant le temps de travailler dans le jardin, de se retrouver avec les voisins pour discuter quand la chaleur du jour est tombée. L'instant d'une soirée, je me suis retrouvé en vacances.
- celle du rapprochement au boulot entre les deux sous-service lors du film. Etre avec les collègues dans un contexte autre, a été très agréables.
- celle des caricatures de films : attendre le dernier délai pour apporter sa déclaration d'impôt. Le ballet des voitures dans la nuit tombante, ou chacun se précipite vers la devanture du bureau, cherche fébrilement la boîte aux lettres, redémarre aussitôt, et déjà le suivant attend pour prendre la place. Je n'était décidément pas le seul à avoir tarder.
- celle de jeunes mariés, le temps d'une matinée : en allant tout simplement faire les courses sans les enfants : un régal !!! Pas de pause pipi, pas de traînage de pied. Et puis surtout de pouvoir se retrouver en tête à tête, même si c'était pour deux heures. Cela faisait tellement longtemps.
- celle des fêtes d'école. Etre un papa tout fier de sa progéniture qui se trémousse sur scène, qui lui montre sa joie, son bonheur de la voir évoluer déjà si bien avec ces copains et copines d'école.
Carpe diem, qu'ils disaient !!!