Pourquoi John Stid ?

C'est en fait un de mes tout premier pseudo, alors que je préparait un DUT ... STID (Statistiques et Traitement Informatique des Données) sur le vénérable mIRC.

Il fallait en trouver un, avec mes études d'alors, et mon prénom plus ou moins déformé, et c'est tombé sur un homonyme du compagnon d'aventure d'Emma Peel.

Et puis, le costume noir, chemise blanche, cravate noire fait partie de ma garde-robe régulière, quand je travaille pour Lui. Bon j'en suis pas encore à la canne, rassurez-vous.

lundi 30 juin 2008

Est-ce qu'il y aura des zeux ?

Samedi, le programme était clair : toute la journée, je serais seul avec les enfants : Aline, entre les cours du matin, les préparatifs entre midi, et la fête de l'école l'après-midi ne serait pas disponible.
Qu'à cela ne tienne, en tant que papa, je suis capable de gérer.

Oui, enfin, si mes jambes avaient mieux coopérées, cela aurait été encore mieux. Toujours est-il que l'après-midi, les enfants ont sorti leur grabataire de père, jusqu'à la fête de l'école. Louis dans la poussette, a été un bon appui.
Louis et Chiara, quand à eux, se sont éclatés en regardant les enfants danser et chanter.

Et Chiara n'en démordait pas : depuis le moment où elle a su que nous irions à la fête, elle n'a cessé de demander s'il y aurait des jeux. Evidemment dans une fête d'école primaire, il y a peu de jeux pour une petite fille comme elle, mais elle a fini par trouver son occupation :

elle a commencé une maîtrise en chamboule-tout. Bon. il y a encore du chemin à faire, mais ...


et puis, une option en lancer de cerceaux sur plot, spécialité rouge.


La course à obstacles avec un oeuf sur cuillère, le docteur Maboul, les ballons à raser, c'était bien trop compliqué. L'essentiel, c'était d'accomplir la quête du Graal, avoir assez de tampons sur le carton pour pouvoir choisir des cadeaux sur la table aux trésors :

Au final, Chiara est repartie heureuse :


Un livre et un verre avec une paille, le rêve quoi !!!

Deux soeurs

Samedi, c'était la fête de l'école, pas de l'élève Chiara, mais cette fois-ci de la maîtresse Aline. J'ai eu l'occasion, ce jour-là de découvrir un nouveau membre de sa fratrie :


Bon, ok, je vous l'accorde le cadrage n'est pas terrible, elle est de dos. Mais la ressemblance est tout de même très frappante, non ?

Coupez !!!

La journée du personnel est passée, est l'occasion nous a été donné de visionner enfin nos petits chefs d'oeuvre. Comme, tout bon acteur débutant, nous étions impatient de nous voir. Il a fallu d'abord "subir" les deux heures de discours officiels, pour enfin en arriver au moment crucial : les 10 films présentés les uns à la suite des autres, ponctués d'indicatif musical.

Et bien sûr, à chef d'oeuvre tant attendu, il nous a fallu attendre jusqu'à la fin : c'était le dernier de la série. Toute l'équipe assise ensemble, et en très peu de temps le film est passé, sauvagement coupé de la plupart des scènes : tous ceux qui ont eu la chance d'apparaître sont allés conforter les coupés ("On est déçu pour vous, c'était un travail de groupe, ...").

On en était conscient, dès l'écriture du scénario : toutes les scènes ne seraient peut-être pas dans le final : mais comme elles ont été filmées, il y avait un gros espoir. C'est pas grave !! Cela reste une belle expérience de groupe.

Comme quoi, c'est le début d'une longue carrière : pour l'instant, j'en suis au stade de figurant, ... à moi bientôt les seconds rôles, et un jour peut-être la consécration : le personnage principal !!!

Ina ... perçu

Eh oui, comme un rien, le premier anniversaire de blog est passé, sans mot dire (ni maudire d'ailleurs) , sans même que je le remarque, alors comme rien ne vaut un peu d'auto-congratulation gratuite :

Bon Anniversaire, petit blog !!!!

lundi 23 juin 2008

Cartoons

Au fil de mes lectures internet, je suis tombé sur le site Superlame !
Ce site permet de "cartooniser" vos photos en y rajouterant des bulles de dialogues de manière très simple. En voici une petite démonstration :


Exploit : il faut mettre une croix dans le calendrier !!

Samedi, j'ai vécu un miracle : non seulement Aline est sortie dans le jardin, mais elle a eu le courage en plus de toucher et cueillir des cerises.


La saison n'étant pas trop avancée, il n'y avait pas encore trop de bêtes qui se promènent dehors, ça doit être pour ça !!

Zozotement

Chiara a quelques problèmes d'articulation des mots. le "J" se transforme en "Z" par exemple, mais elle fait des efforts, je cite :

"On dit pas papa Zonathan, mais papa JCHJCHJJCHonathan, .... comme Zérôme !!"

Fête des pères

Durant ma convalescence de grand blessé, il y a eu des jours meilleurs. Le dimanche 15, je me suis décidé à vivre une journée normale en vue de reprendre le boulot le lendemain. En plus, c'était le jour de la fête des pères, la première fête des pères de Chiara depuis qu'elle est à l'école.
Du coup, j'ai eu le droit à ma première carte et mon premier poème :


Original, non ? Bon, d'accord, j'aurai plus vu une veste noire et une cravate noire.
Décidément, bravo les maîtresses et aides-maternelles pour les idées. Par contre pour le régime, je ne dis pas merci : non seulement l'école a mis des chocolats dans la tasse, mais Louis a aussi craqué pour m'offrir quelques chocolats :


Et mon régime ?? Au final, c'est Chiara qui a trouvé la solution : "Tu prends les chocolats de la maîtresse et tu partages avec tes zeunes et au travail".

vendredi 13 juin 2008

ASCII Art

Certains artistes du web, on réussi un pari fou : avec de simples lettres, ils créent des images et même des films. En parcourant le web, j'ai même trouvé un logiciel qui vous permet de transformer une photo en image réalisée uniquement avec des lettres.

Jugez plutôt :

devient


Le logiciel IMG-TXT5 et le principe sont expliqués et téléchargeable par ici.

jeudi 12 juin 2008

Hopitaux : la clinique Notre Dame à Thionville


Mercredi matin, le rendez-vous était pris : à 10H30, il me fallait être à l'accueil pour être opéré dans l'après-midi. Le temps de faire mon petit sac, d'être encore un peu avec les enfants ("si jamais je n'en reviens pas"). Cela fait maintenant plus de 15 ans, que je n'ai pas été opéré.

Et me voici à la clinique : je me présente à l'accueil, mais là, stupeur : "Ah non, monsieur, on a pas de lit de réservé pour vous. Asseyez-vous là-bas, on va regarder."
Grosse sueur froide, je suis allé hier soir chez le spécialiste pour rien, il m'a fait les traçages pour rien, il faudra que je recommence la tonte des jambes, ....
Après 5 minutes de stress, j'ai compris : mon opération était prévue initialement le 9 mai, et ils ont tout simplement changé en 9 juin à la place du 4. Ouf, la situation s'arrange, une chambre est encore disponible.

Je monte dans le service, on me fait patienter le temps de préparer la chambre. Puis tout s'enchaine : mise en tenue de combat, retouche épilation, petit cachet pour être zen, petite sieste, et on vient me chercher.

Près du bloc, je patiente presque 2 heures, l'assistant anesthésiste réussi à me faire passer d'une anesthésie générale à une rachi-anesthésie. Deux heures sur le billard, 20 minutes en salle de réveil, puis retour dans le service. Du coup, j'ai eu le droit de manger : soupe, riz-quenelles et pommes en dessert.
Entre temps j'ai même eu la visite d'Aline et un petit geste de sa part et des enfants . Le début de soirée a été pénible (réveil des pieds, du bas-ventre, de la douleur aussi). Au fur et à mesure les anti-douleurs font leur effet, le corps se réveille et re-fonctionne comme il convient. Tout roule.

Après une nuit en pointillé (prise de tension), le réveil est donné à 6H15 : mon compagnon de chambre doit y passer ce matin. Il se prépare, moi j'ai toujours la consigne de ne pas descendre du lit.

Le sommeil est décidément le plus fort : je rouvre les yeux vers 9H30, un interne me demande si j'ai fait ma toilette ("comment je fais seul, sans pouvoir me lever ?"), me dit d'aller prendre une douche (deux secondes plus tard, l'infirmière m'interdit toute douche pour 48 heures). Le médecin arrive me demande de marcher, me dit que mes varices étaient des vraies de vrai. Pas de demi-mesure.

Tout va bien. Une fois le médecin parti, on me refait mes pansements, on me dit que ce serait mieux si quelqu'un venait me prendre(maintenant que le médecin est parti et qu'il ne peut pas me signer une autorisation pour un VSL), j'ai le droit d'aller faire ma toilette. Et puis, on me vire de la chambre.
J'en ai gros sur la patate : toujours pas de petit-déj', les pansements à moitié fait (je le découvrirai plus tard, les indications du docteur pour la crème pas respectées). Je descends cahin-caha. A l'accueil, on m'indique le guichet de sortie, pour régler les dernières formalités.

Je titube jusque là, dis bonjour avec un large sourire, et c'est là qu'on me réponds avec tant de gentillesse (-ironie-) : "oui, ben la dame assise là-bas est avant vous, alors vous allez vous asseoir là-bas".

Finalement vient mon tour, le supplément d'honoraire pour l'anesthésiste ne peut pas être réglé par carte (je croyais que l'on devait venir à l'hôpital sans prendre tout son argent liquide, ses chéquiers, etc). Je repasserai plus tard. Mais le visage de mon interlocutrice s'illumine lorsqu'elle voit que je tiens le questionnaire de satisfaction entre les doigts. Je n'avais pas encore eu le temps d'y mettre mes super-commentaires.

Bref, pour finir, je me suis traîné jusqu'à la voiture, assis au volant et parti seul. Je suis arrivé à bon port, et j'ai pu enfin vers 10H30, manger mon petit-déjeuner.

+ :
  • personnel sympathique avec une mention spéciale avec l'assistant d'anesthésie
  • musique dans la salle d'opération
  • ambiance dans la salle d'opération (je regrette juste de n'avoir pas pu noter la recette de cuisine évoquée ce jour-là)
  • rapidité du séjour
- :
  • les soins et indications non-conformes à ce que le docteur a demandé
  • mon petit-déjeuner qui aurait fait tant de bien
  • la sympathie au bureau de sortie

"Moi, je vais casser le lit !!"

Un petit souvenir de Fameck et du lycée, et d'une phrase entendue à de multiples reprises autour de moi :

"Moi, ce week-end, je vais casser le lit !" Belle expression pour témoigner que son auteur allait profiter un maximum de son couchage pour y passer beaucoup de temps pour s'y reposer.

Ce n'est pas un secret, j'aime mon lit : si toutes les nuits, je pouvais dormir 9H, ce serait génial !! Mais bon, ce n'est pas le cas. N'empêche que dernièrement, j'ai quand même réussi à casser le lit. Mais pas au sens figuré comme dans la citation, cette fois-ci au sens propre.

Je sais, je suis vraiment trop fort. Du coup, j'ai installé le sommier par terre, et nous dormons à la japonaise.
C'est super-confortable, la chambre paraît plus grande (dixit Aline), les tables de nuit sont enfin à la bonne hauteur pour poser le portable et regarder un film au lit. Par contre le reste de la maison devient sacrément encombré à force de recaser ailleurs tout ce qui était planqué sous le lit. Je pense qu'on va tester encore un peu : maintenant, avec mon arrête maladie, j'ai bien le temps de me reposer !!

Compassion (ou il faut souffrir pour être beau)

Mesdames,

notre attente que vous soyez toujours au top, à l'affut de la moindre pilosité sur les jambes a pris dernièrement une résonance particulière dans mes pensées.
En effet, pour préparer l'intervention chirurgicale de la semaine dernière, il a fallu que je me rase les jambes de la cheville jusqu'en haut des cuisses.

Le moral était bon : l'A4 dans l'allée du garage, une bonne musique d'ambiance, les enfants couchés, les meilleurs conseils qui soient par un collègue anciennement triathlète ( et donc qui s'y connait en épilation des jambes), j'ai des jambes poilues, mais je suis pas un ours, c'est parti !!

De la joie des premiers coups de rasoirs décisifs qui déboisent la zone, le climat à changer au vue du rythme d'encrassage de la lame : à 18 ans d'âge (date de la dernière opération des jambes et donc du dernier rasage), le poil a eu le temps d'être long et donc de bien se prendre dans les lames. C'est pas grave, on continue, on avance : sur les mollets , tout va bien.

Vient l'épreuve du genou : le dessus se gère relativement facilement, le dessous c'est une autre paire de manche, mais alors l'arrière de la cuisse, pour quelqu'un d'aussi souple que moi, cela relevait plutôt du "feeling". Et comme à force, mes doigts ne "feelait" plus grand chose au milieu de tous ces poils (en place encore, collés à la peau, collés aux doigts) ... il a finalement fallu que l'infirmière me termine cela dans les petits détails.

Au final, 2H, assis sur le bord de la baignoire, à virer de l'amusement à l'approche de la crise de nerf ("c'est pas bientôt fini !!"), en passant par le "elles ne doivent pas s'amuser tous les jours".

Voilà, c'était mon quart d'heure compassion !!

lundi 9 juin 2008

un pare-choc griffé qui a du bon !!

Et oui, lundi dernier, branle-bas de combat : il s'agissait d'arriver assez tôt à Luxembourg pour pouvoir passer au garage déposer la Golf pour la réparation du pare-choc (non, pas l'arrière griffé par madame, mais l'avant customisé par monsieur).

Et malgré mes efforts, une file d'attente typique du lundi matin, me voici dans les locaux du garage a attendre que quelqu'un prenne ma voiture en charge.


Voilà, un employé qui pour soulager son collègue noyé sous les réparations, me fait signe de m'installer à son bureau et de lui expliquer. Je commence, mais au bout de deux phrases, mon interlocuteur m'arrête avec un "Sprechen Sie deutsch ?". Et là, flash-back, que me reste-t-il de mes cours d'allemand (Mr Winckel, Mme Carteret, ....) ? J'ose un "nein", mais termine quand même par m'exprimer dans la langue de Goethe. Son collègue vient juste lui apporter le descriptif de la voiture de prêt, et là, je n'en crois pas mes yeux :



Oui, pour avoir déposer une Golf, j'ai le droit pour deux jours à une nouvelle Audi A4, 140 ch !! Moi qui ne suis pas un adepte des Audi, Mercedes, BMW, je me laisse quand même attendrir. C'est vraiment confortable et grand.

Là, c'est sûr je suis réconcilié avec ce garage, même si ils ne m'ont pas bien informé les dernières fois. Depuis, tous les matins, je cours à la fenêtre, mais depuis mardi soir, l'A4 grise s'est retransformée en Golf bleue. Un jour peut-être !!

Garder l'église au milieu du village


Là, même la route n'a pas réussi à la bouger.

vendredi 6 juin 2008

Première fête de l'école pour Chiara

Et oui, l'année avance et samedi dernier, c'était l'heure du premier spectacle de l'école auquel Chiara participait. Au programme, toutes les classes de maternelles ont présentés deux danses.
Chiara en costume salue son public.


Pour patienter jusqu'à la prochaine danse, les enfants patientent dans une salle annexe.


Comme les années précédentes quand les nièces étaient en maternelle, c'est toujours aussi dur d'avoir de bonnes places, et de pouvoir s'approcher pour prendre des photos.
Là, où j'ai été aidé, c'est par le fait que les parents, une fois la deuxième prestation de leur bambin passée, sont allés se rafraîchir dehors (il faisait une de ces chaleur dans la salle !!), et du coup, il y avait plein de places tout devant pour faire coucou à Chiara.

C'était vraiment une après-midi super, parce qu'outre les cousines de Chiara qui ont voulu assister au spectacle, les papys-mamys étaient tous là (Mamy Bernadette manque sur la photo, mais elle était bien là).


Après avoir joué aux différents stands, gagné une bougie à la tombola, tout le monde s'est joyeusement dispersé.