Education Nationale

Avec la rentrée des classes, c'est l'heure des réunions parents-profs. Et cette année, je n'ai pas échappé à la règle. Déjà que je n'ai pas l'opportunité d'aller chercher Chiara à la sortie des classes, peu d'occasions de l'amener en classe le matin, alors je me devais au moins d'aller à la réunion parents-profs.

Alors c'est parti : 2 heures de congés, une arrivée même en avance, et nous voilà assis dans la salle de jeux pour la partie générale de la rencontre : la directrice nous fait le topo sur l'équipe pédagogique, sur a conduite à tenir pour la grippe A, les retard, les sorties scolaires...

Ensuite, viens la partie plus personnalisée, avec la maîtresse de la classe de Chiara. Visite de la classe, explication des différents cahier, elle nous explique comment est organisée la vie de la classe, les projets, les règles.

J'ai ressenti une grande admiration pour cette maîtresse pour son engagement dans l'éducation des enfants, le fait de leur faire des découvrir des choses qui nous paraissent aller de soi alors qu'ils ont encore tout à découvrir. C'est beau, qu'il y ait encore des personnes capables d'être patient pour leur apprendre et leur expliquer et leur ré-expliquer ... Personnellement, je pense que j'arriverai vite à mes limites.

Bref, je me suis rappelé la grande estime que j'ai pour mes institutrices, pour leur engagement, leur façon de faire découvrir les choses.
Je me suis dit que j'étais fier d'être marié avec Aline : des parents avaient (par le passé) et ont certainement encore ce même sentiment mêlé de reconnaissance, d'admiration pour cette belle tâche qu'elle accompli pour leurs enfants. Je suis fier (même si c'est pas tous les jours facile) d'être mariée à une instit.

Servir ou être servi

Dans un article précédent, je parlais de cette nouveauté : avoir une secrétaire dédiée. Certes avant j'avais aussi accès aux secrétaires pour nous rendre de petits services administratifs, mais là le changement est grand :

J'en étais gêné qu'elle vienne me demander de faire le point pour savoir ce qu'elle pouvait faire pour me soulager dans ma charge professionnelle.

Tout d'abord que trouver comme tâche à déléguer ? Jusque là j'ai toujours tout fait par moi-même, déléguant vers le secrétariat après avis de la hiérarchie. Mais maintenant, qu'est-ce que je vais bien trouver à lui déléguer de moi-même ?

Assurément, il me faudra du temps pour faire le point sur ce que je peux lui déléguer. Et puis, une idée puis l'autre germent pour me faciliter la vie professionnelle.

Et puis, allez, je me lance : j'aurais besoin d'étiquettes pour les différentes touches de mon téléphone. (c'est toujours comme ça dans les nouveaux bureaux, il manque la moitié). Je décroche le combiné et :

"Sais-tu où je peux trouver ça ?
- Je cherche et je te rappelle."
Aussitôt dit, le temps de passer à un autre sujet, une secrétaire arrive dans le bureau : papier et ciseaux en main : "c'est bien ça qu'il te manque ? Oui ? Allez, je te découpe, je te positionne les étiquettes".
J'étais mal à l'aise. Je peux quand même découper (euh, bon ok, je suis nul avec des ciseaux), euh mettre en place mes étiquettes. Avoir plein de choses à faire, à tel point qu'il faille déléguer les activités basiques, ok, mais que quelqu'un fasse mes "sales" besognes, ....

J'espère que cela s'arrangera avec le temps, et que je plongerais pas dans l'excès inverse : "Bon tu me rédiges ce rapport, il me le faut pour hier !"

Neuf neuf neuf neuf ....

Cela ne pouvait tomber qu'aujourd'hui : le 09/09/09 à 09:09.


Ok, je vois déjà le pinailleur : c'est 2009 et pas /09, alors rendez-vous le 20/09/2009 à 20:09 !

L'année de Noël

Depuis quelques temps, c'est presque Noël : ma situation professionnelle a évolué, et je découvre (pour l'instant) que les avantages de cette situation :
- je passe d'un "bureau"de 50 places à un bureau de 2,

- je passe d'une place au parking souterrain 2 demi-journées par semaine à une place garantie toute l'année,

- j'ai dorénavant une secrétaire qui m'est dédié (j'y reviendrais dans un autre article),
- j'ai le droit de choisir une nouvelle voiture pour les 3-4 ans à venir,
- bientôt j'aurais le droit d'avoir un nouveau téléphone mobile professionnel,
....
et tous les inconvénients qui vont avec ne tarderont pas à pointer le bout du nez :
- plus de récupérations d'heures supp'
- joignable 24/24H et 365/365j grâce à la magie du Blackberry
- ...

Mais pour en rester à la première impression, en ces temps difficiles, j'ai l'impression d'être un enfant emporté par la magie de Noël et de tous ces "cadeaux".

Un mariage original (1)

Depuis le temps que je n'avais pas pris le temps d'écrire, il s'est passé bien des choses. Parmi elles, le mariage de ma cousine Cindy avec Jacques en Alsace, le samedi 22 août 2009. Cela a été l'occasion d'un week-end original.

Déjà dès le départ, partir en week-end un vendredi matin, c'est pas courant. Mais pourquoi partir si tôt ? L'Alsace n'est pas si lointaine. Tout simplement parce qu'on a été mis à contribution pour préparer également ce mariage :

Aline s'est occupée avec la mère de la mariée de la décoration florale de l'église :


Plutôt réussie non ?
Avec le père de la mariée, j'ai gardé les enfants, plié les serviettes et accessoirement mitraillé avec mon appareil photo, tout ce qui tournait autour du mariage.

Le top départ des festivités était le repas du dimanche midi : diriger un hotel-restaurant a ces avantages : celui de proposer aux convives de quoi se remplir l'estomac avant de passer aux choses sérieuses : rien de pantagruelique (il fallait bien se réserver pour la suite !). Louis a profité de ces pauses pour faire plus ample connaissance avec les filles de la famille.


Et là, où c'était bien joué, c'est de se marier en face de chez soi : cela évite de perdre la moitié des invités, de mettre un temps fou à trouver une place de parking. Trajet domicile-mairie réduit à la simple traversée de la route, ça c'est le top !

Rentrée

Comme chaque année, c'est le branle-bas de combat à la maison : eh oui, il n'y a pas que les petits qui reprennent le chemin de l'école. Louis est encore épargné pour l'instant.

Pour en revenir à la rentrée de Chiara, c'était presque de la routine : les mêmes copains-copines, la maîtresse était déjà connue.

Le seul stress était la salle de classe : l'école étant trop petite pour accueillir toutes les classes, deux cours sont délocalisés de l'autre côté de la cour, dans l'école primaire. Du coup, il a fallu se frayer un chemin dans la foule des "grands" de l'école primaire.

Après un rapide tour de classe, la voilà installée à une table avec des Lego, et c'est parti pour la construction. Il est l'heure pour moi de m'éclipser. Le temps de marcher jusqu'à la voiture garée plus loin (oui, je n'étais pas là à 8H00, alors il a fallu marcher), et là passer l'action vient l'heure de la réflexion.

On Lui doit beaucoup : après tout, si elle est là aujourd'hui à pouvoir aller à l'école, c'est parce qu'Il ne l'a pas abandonné, et qu'Il a permis que tout ce passe pour le mieux jusqu'à présent. Un grand moment de reconnaissance, pour ce qui paraîtrait être normal.

Comme quoi, on peut trouver ses petits bonheurs dans des choses banales !!

Et puis ce soir le deuxième effet "KissCool"de la rentrée: remplissage de documentation (nom-prénom-adresse-téléphone en x exemplaires), découpage et collage d'étiquettes, recherche des informations, ....

Pour la partie-là, c'est pas forcément un bonheur !

Louis et le(s) bus - épisode 2

Après la virée alsacienne en bus de collection qui avait viré au cauchemar pour Louis - le voyage retour s'est d'ailleurs déroulé en voiture- . Nous avons réédité l'expérience le week-end dernier en allant à la Schuberfouer :

Trajet P+R Sud ----> Fondation Pescatore

Et là, notre grand courageux n'a rien dit : pas un geste, pas un mot, si ce n'est pour commenter les autres bus qu'il voyait. Une fois à la foire, dans le brouhaha des machineries, et des bonimenteurs, regrettant la tranquilité du bus, il a même réclamé d'y retourner.

A la limite du blasé !

Louis et le(s) bus - épisode 1

Depuis tout petit, Louis adore les bus et les camions. En partant de chez nous, on passe quasi toujours devant un parking où on peut en trouver. Pendant longtemps Louis s'exclamait à chaque passage "le Bus !! le camion blanc !"

Lors des balades, on s'est bien sûr rapproché de ces gros engins garés. Mais nous n'avions pas encore franchi le cap de monter dedans. Et bien lors de ces dernières semaines, il a pu franchir ce cap.

A l'occasion du mariage de Cindy (ma cousine) et Jacques, les mariés avaient affrété un bus pour eux et les enfants : d'abord réticent, Louis a fini par accepter de monter dedans.

Un beau vieux modèle comme on n'en voit dans les Martine ou dans les anciens films.

Louis était heureux dedans, jusqu'à ce que le chauffeur klaxonne. Et là, à lui tout seul, petit bout de chou de 2 ans et demi, il a réussi à convaincre le chauffeur de ne plus recommencer :

il a hurlé ! Monsieur a peur des bruits !!

Il fallait bien les bras de sa maman chérie pour le réconforter !!

ça se passe comme ça chez Cargoluss

La crise, c'est la crise !! Tout le monde s'affole, les entreprises cherchent à rentabiliser la moindre chose : dégraissage du personnel, tour de vis dans les dépenses professionnelles, budget formation réduit.

Dans le transport aérien, les compagnies cargo en viennent même à hélitreuiller la marchandise. La soute pleine, il reste de la puissance moteur disponible : autant l'utiliser.

Ah décidémment, il y en a qui ont le pied à l'étrier !

Reprise

Et oui, comme les scolaires, les étudiants, il est l'heure de se remettre au travail. Cela faisait quelques mois que ce blog était dans un état végétatif dû à une période relativement chargée.

La question était de savoir, si il fallait le reprendre ou le laisser mourir. N'ayant pas le temps de lire par ailleurs, la mode étant au langage sms, je me suis dit que cela ferait une occasion de travailler a minima mon français.

Et puis cette nouvelle saison marque également certains changement au travail, de nouveaux défis inconnus, bref, je compatis avec les "scolaires" et leur stress.

D'ailleurs comme eux, je me demande : que va donner cette nouvelle saison ? est-ce que j'arriverai à tenir mes bonnes résolutions ?

Je n'ai pas la réponse, mais quand il faut y aller, faut y aller...

Bientôt de retour

Etape 1 : retrouver le mot de passe pour se connecter au blog : OK

Etape 2 : trouver un peu de temps pour y écrire : c'est pas encore tout à fait ça, il va falloir que j'y travaille.

A bientôt, ...

Côté sombre et voix rauque

Vous devez certainement vous souvenir de cet article écolo et parti pris en même temps. Je suis replongé dans l'univers de la guerre des étoiles pendant mon congé forcé.

Après avoir vu les épisodes 1 à 6, il ne me restait plus qu'à voir la série intermédiaire entre les épisodes 2 et 3, La guerre des clones.

Eh bien, hier soir, j'ai eu la révélation : il était là sur le canapé : même côté sombre, même toux rauque ...


C'est la saison des allergies aux pollens !!

Suite d'oeufs

Eh oui, les oeufs de Pâques se sont prolongés pour moi.

Mon oeuf de Pâques s'est dégonflé, mais par sécurité, le médecin a préféré m'immobiliser la cheville pour 3 semaines.

Et voilà, en exclusivité une photo de mon nouveau copain pour cette période et de mon nouveau bureau de travail. C'est pas beau !?!

redonnez de la vie à vos anciennes VHS, Hi8 et autres sources analogiques

Avant mes congés forcés, un collègue m'a fait découvrir un "gadget" de plus : "le grabby".

Il s'agit d'un cablage permettant de relier par prise Cinch ou S-vidéo votre magnétoscope, votre camescope, votre chaine hi-fi à votre PC via la prise USB : le tour est joué, vos vieux films de famille sont sauvegardés.

J'ai remis la main sur des cassettes vidéos de notre mariage, hop, numérisée !

Une cassette vidéo de l'anniversaire de mes 20 ans : hop, numérisée !

Après il ne reste plus qu'à se dépatouiller avec les formats PAL - NTSC pour avoir de la couleur à la place du noir et blanc. Je vais pouvoir enfin reprendre la conception d'un DVD sur notre mariage ... 7 ans après. C'est l'intention qui compte.

A chacun le sien (les oeufs de Pâques épisode III)

Oui, je sais. Ce n'est pas bien d'être envieux : les filles ont eu le leur. Louis et Chiara ont eu leur cargaison. Il fallait aussi que j'en ai un.

J'aurais préféré un en chocolat. Je me console avec l'odeur de l'alcool qui émane du pansement (on se console comme on peut).