Les derniers articles ne sont pas dans l'ordre chronologique, mais je ne peux pas m'empêcher de repenser à dimanche dernier : Lui avait prévu quelque chose de particulier pour les jeunes qui le suivent : nous parler de l'épreuve. La parole du jour parlait de l'exemple de Job.
C'est vrai pour qui connaît l'épisode de Job dans la Bible, c'est peut-être vite résumé (pas vite lu : les discours de ces amis sont assez longs, et assez rébarbatifs par le grand nombre d'exemples qu'ils citent !!!).
Il a souffert en perdant ce qui faisait sa joie : ses 10 enfants, son bétail , et a pu glorifier Dieu. Il a ensuite souffert dans sa chair, et malgré cela il n'a pas renié Dieu.
OK, l'histoire de Job est une chose, mais pourquoi parler de la souffrance aux jeunes ??? Quand on est jeune, on attend plein de bonnes choses de la vie : un boulot, un appart', un compagnon ou compagne, ..... Et pourquoi parler de la souffrance ?

J'ai alors du repenser à mes plus jeunes années, heureux d'avoir mon indépendance, mais il manquait quelque chose : quelqu'un pour partager ma vie*. Et cela m'a manquait longtemps; et m'a fait souffrir. Et pas seulement un jour, une semaine, un mois. Je prenais la tête à mes amis; surtout quand j'étais à Metz : "Et tu crois que, ... ?". Et à me tourner des films. "Si elle t'a dit cela, si elle t'a fait cela, si elle t'a invité, c'est que .... ". Je m'imagine en reparlant aujourd'hui avec Kevin et Seb' R. combien ils pourraient me dire que je leur ai pris la tête avec cela, et elle en particulier.
Ah la la !!! Quand j'y repense, malgré le mal que cela faisait, c'était des bons moments : hors du cadre habituel familial, à prendre mon indépendance, à mener ma vie tout seul sans partir en vrille, ....
C'est vrai qu'aujourd'hui, marié, papa de 2 petits bouts de chou, la situation n'est plus la même. Je me souviens des dimanches soirs sous la couette, seul dans l'appart à écouter de la musique à se tailler les veines, et pourtant j'ai surmonté ces moments. J'ai fini par partir à l'armée (mais pourquoi moi ?), et me laisser conduire par Lui, et trouver l'âme soeur bien loin de là où j'aurais cru la trouver.
Parfois on comprend pas tout, tout de suite, mais avec du recul ..... Il faut juste avoir la patience d'attendre d'avoir du recul.
* : ce n'est pas là, pour raconter ma vie, mais j'essaye de me remémorer les difficultés rencontrées à l'époque, pour pouvoir soutenir l'un ou l'autre qui passe ou passera par là.
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