Premier jour de congé : tête à tête entre mecs !

Une grasse mat' !!! Dormir jusqu'à 9H !!! Le pied !!!

Ensuite, le pas difficile a été celui pour sortir du lit, et se mettre en route. Petit-dèj', ça descend toujours bien avec un ami de 30 ans (30 ans d'expérience feront toujours la différence - seuls les puristes pourront comprendre).

Et après vient l'heure des objectifs : alors ranger la cuisine, le salon, la salle de bains, les affaires qui trainent, et puis l'appel du canapé : il faut que je zappe pour trouver ce qui me motiver à bouger dans toute la maison. Et là, le drame : les pieds remontent automatiquement sur le canapé, je glisse jusqu'à adopter la position affalée, et voilà retour aux bras de Morphée. Heureusement que Louis est un bon dormeur et que Chiara est en vacances.

Après, repas de Louis, le mien, petite séance vidéo sur le PC et entre temps un lien vers un autre blog me parvient. Séance de lecture. Là, je reste interloqué, Louis s'énerve. J'y reviendrai plus tard. Mais pourtant ça me trotte. J'en parle à qui de droit : je ne peux pas rester sans réagir, mais je ne veux pas laisser la première réaction se manifester. Alors, je médite, je rumine, bref à suivre.

Entre temps Louis nous gratifie d'une deuxième sieste, d'un repas puis l'autre, et puis après l'avoir changer il râle toujours. Comprends pas !! Finalement, j'ai ma petite idée : debout il dit rien, assis il râle. Et si je le changeais ? Mais oui, je l'avais rhabillé avec un pyjama trop petit, voilà ce qui le gênait. Monsieur est changé, et me fait un ultime honneur : il s'endort dans mes bras.

Dire que je râlais avec Aline parce qu'elle l'endormait parfois dans ses bras. Mais quel bonheur, tout doux, loin de tout souci, les yeux se ferment, il se calme, sert tout fort son doudou. Maintenant, je comprends mieux ce qu'un père peut ressentir. Il m'a fallu attendre jusque-là pour profiter de ce petit moment de bonheur.

La maison se calme, il ne reste plus qu'à réfléchir à quoi écrire - ça c'est fait - et réagir suite aux nouvelles du jour, à ce que j'ai fait de la journée : presque rien de mes objectifs de départ. Pas grave, c'est aussi cela les vraies vacances. Qu'est-ce que ça passe vite une journée !!