Pourquoi John Stid ?

C'est en fait un de mes tout premier pseudo, alors que je préparait un DUT ... STID (Statistiques et Traitement Informatique des Données) sur le vénérable mIRC.

Il fallait en trouver un, avec mes études d'alors, et mon prénom plus ou moins déformé, et c'est tombé sur un homonyme du compagnon d'aventure d'Emma Peel.

Et puis, le costume noir, chemise blanche, cravate noire fait partie de ma garde-robe régulière, quand je travaille pour Lui. Bon j'en suis pas encore à la canne, rassurez-vous.

dimanche 2 septembre 2007

La rentrée ...


... pour certains pleins de changements en perspective : changement de classe, d'établissement scolaire, de ryhme de vie, entrée dans la vie active, j'en passe et des meilleurs.


C'est peut-être vite dit, à l'un ou à l'autre, "ne te soucie pas pour ta rentrée, ça va aller tout seul". Cela a été pour moi l'occasion d'un petit flash-back en arrière, pour me souvenir de mes rentrées importantes :


  • Rentrée en maternelle : pas de souvenirs particuliers, si ce n'est que je ne voulais pas que ma mère m'accompagne jusque devant l'école : elle devait me laisser à l'entrée de la petite rue, et je continuait tout seul, sans me retourner (surtout ne pas se retourner pour ne pas pleurer. Un mec ça pleure pas !)..

  • De la maternelle au CP : je n'ai aucun souvenir, malgré le fait que je n'avais personne de mes camarades de maternelle dans mon école élémentaire (c'est ça d'être tout près d'une autre ville). A priori, rien de traumatisant.

  • de l'école primaire au collège : là non plus pas de souvenir particulier, si ce n'est la grande nouveauté d'avoir plusieurs profs, plusieurs salles de classe (mais comment on va faire pour savoir ou aller et quand ?).

  • du collège au lycée, la sortie du cocon nilvangeois où le cercle des amis été assez établi, et la remise en question de ces amitiés par les "interférences" des nouveaux amis qu'allaient avoir mes amis et qui allaient les détourner de moi. Le fait de partir toute la journée, sans rentrer, prendre le bon bus, pour pouvoir rentrer à la maison.

  • Les redoublements qui m'on fait perdre à chauqe fois les copains de classe : avec qui je vais me mettre en cours ? Qu'est-ce que je peux leur apporter ?

  • du lycée à l'IUT : la joie de prendre un peu d'indépendance, d'avoir une vie d'étudiant (très soft cependant). Le cadre enseignant, ne changeant pas trop, de ce côté-là, c'était cool. Je n'en ressort pas traumatisé.

  • de l'IUT à mon premier boulot (BoB à Luxembourg) : le stress de devoir parler anglais, de ne pas comprendre ce que l'on me dit. L'impression d'être un nul à la fin de la première journée, parce que je n'avais rien retenu, et pas compris grand chose au boulot que l'on attendait de moi.

  • du premier boulot à l'armée. Première journée assez colonie de vacances (promené d'atelier en atelier), avec le grand éclat de rire le soir : que me veut celui qui aboit devant nous tous ? Puis le stress : mince, il va falloir rentrer dans le rang. Dans quelle chambre vais-je me retrouver ? Les coups de fils forts en émotion à Fred ("Tu ne resteras pas à Bitche !!" - j'apprendrais plus tard de manière magistrale pourquoi Lui ne nous écoutes pas toujours), le mal à trouver mes marques.

  • de l'armée au premier entretien. C'est où ? Je dis quoi ? Je comprends rien à ce que le monsieur me dit. A l'aide.

  • du premier entretien à la première journée de travail : qu'est-ce que je fais là : je ne comprends rien. Pourvu que le gars qui parle en anglais avec un fort accent irlandais ne me demande rien. Le réconfort de trouver des collègues dans la même galère, et surtout celui de rentrer à la maison.

  • etc....

En y repensant a posteriori, on s'en fait une montagne, et finalement, on s'aperçoit que l'on est pas le seul à stresser, qu'il faut bien commencer un jour, et surtout que l'on est pas tout seul. LUI est là, et il veille aussi, même si sur l'instant on ne s'en rend pas tout de suite compte.

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